La crise du capital qui engouffre présentement le monde est dissemblable de toutes les autres crises économiques de la période d'après-guerre. Plutôt que d'être déclenchée par une variation des politiques fiscales de l'État, elle s'annonce par l'effondrement d'une série de bulles spéculatives économiques. De l'implosion de la bulle spéculative japonaise à la fin des années 80, au défaut de paiement mexicain de 1994, la crise asiatique de 1997 et plus récemment, la chute du secteur hyper-spéculatif des télécommunications aux ÉU, il y a eu toute une chaîne de catastrophes touchant les principaux centres de formation du capital mondial. La classe dirigeante ne peut plus confiner la crise à la périphérie du monde capitaliste ou aux marges de la société au c

(1) Monthly Review, avril 2002, The New Face of Capitalism.