La gauche irakienne se prosterne aux pieds de l'impérialisme États-Unien

La situation en Irak n'offre aucune perspective prolétarienne à la classe ouvrière du pays. Il est probable que dans ce genre de situation, le prolétariat, complètement atomisé et désorienté face au nationalisme et à la religion, aura tendance à graviter vers les forces réactionnaires les plus influentes. L'effondrement du régime Baas s'est accompagné de la chute de la structure de l'État irakien, et dans ce vide laissé par le régime Hussein, les mosquées ont assumé une plus grande fonction sociale. Dans cette situation où il y a occupation ouverte de l'Impérialisme étranger, la gauche irakienne tâche de mobiliser les travailleurs et travailleuses derrière les bannières de l'ordre bourgeois et de la stabilité. Bien que l'Irak fût longtemps sous l'emprise d 'un "ordre" bourgeois, ce dernier n'a jamais été stable; et même sous le plus despotique des régimes bourgeois, ce pays n'a jamais su atteindre la stabilité puisqu'il y a tout simplement trop de forces divergentes qui maintiennent son éclatement. Derrière ces forces, se cachent des factions rivales de la bourgeoisie. Ce qu'il y a de plus contradictoire dans tout ce fatras, ce sont les intentions des partis de gauche qui affirment avoir le bien des "masses" et le "peuple" d'Irak à c

AS (août 2003)