Le 28 avril dernier, le SEMB-SAQ, maintenant affilié à la CSN, émettait un communiqué de presse annonçant la démission de son président, Martin Charron. Dans une lettre qu’il adressait au comité exécutif du syndicat, celui-ci faisait état de la santé de sa conjointe pour motiver sa démission. Or, Charron a annoncé son départ le jour même où le comité de surveillance des dépenses du SEMB-SAQ (CSN) l’accusait d’avoir utilisé les cartes de crédit du syndicat afin de faire - entre autre chose - des achats personnelles lors de la grève. Il a d’ailleurs lui-même reconnu avoir posé ce geste en prétextant qu’il rembourserait cette somme plus tard. Ainsi, celui qui était vu comme ‘la’ référence de "la toute nouvelle génération de leaders syndicaux", et qui était même targué de syndicaliste de combat par certains camarades anarchistes, a vu sa carrière au SEMB couper court. Mais nous ne serions pas tellement surpris si, dans le futur, nous assistions à son retour dans les boutiques syndicales, après avoir laissé retomber la poussière en terminant ses études universitaires. Ou peut-être verra-t-on plutôt son ombre traîner dans les couloirs d’un ministère? Enfin, souhaitons quand même un prompt rétablissement à sa conjointe. Heu...