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Accueil ›Critique d'une espérience
Juillet - 1958
Il n'existe certainement pas en ce moment, une situation historique identique à celle dans laquelle furent possibles les réunions de Zimmerwald et de Kiental, qu'eurent le but de rattacher, dans le climat de la I guerre mondiale, les forces vives du socialisme révolutionnaire aprés l'ecroulement de la II Internationale que la guerre même avait si bruyamment determinée.
Il exsiste toutefois une situation que place, sinon la perspective historique de la construction d'une nouvelle Internationale, celle bien plus modeste mais extremement nécessaire d'acheminer vers une liason des groupes qui se sont sauvés de la cruelle dévastation faite par le stalinisme, pour une première oeuvre de décantation qui facilite la tâche assignée au "Centre International de Correspondance" déjà constitué.
La precaution et le sens de la limite qui ont caractérisé ce travail de reprise dans les relations internationales, précise l'amas des difficultés à surmonter et leur nature particulière qui n'était pas politiquement presente dans les reunions suisses qui préludèrent à la III Internationale. La vérité c'est que le socialréformisme mit en lambeau le tissu organisateur de la II Internationale, produisit moins de ravage ideologique et politique parmi les forces d'avant-garde que ceux qui furent provoqués par le stalinisme et qui donna le coup de grâce à la II Internationale. C'est ce qui a retardé jusqu'à présent, lorsqu'elle ne l'a empechè, la reprise de classe.
Si d'une côté, le stalinisme en effet se montre sous l'aspect mystificateur de defenseur des interèts de la classe ouvrière, dans son ensemble, il est de l'outre côté, l'incarnation du plus puissant et du plus vexatoire capitalisme imperialiste. Et ses chances naissent, réellement, du fait d'avoir placé les ouvrièrs du monde entièr vis à vis au doute, non encore résolu, dans leur conscience, si le socialisme de Stalin ou celui de Kruscev se sert des instruments et des méthodes du capitalisme traditionnel comme une nécessaire tactique pour sa victoire definitive, ou ce socialisme est un nouvel expédient pour chloroformiser la conscience des masses et en faire l'inépuisable réserve morale et matérielle du propre imperialisme.
La réponse à cet état de choses de la part des groupes révolutionnaires dispersés et disparates, ne pouvait s'exprimer que dans la manière de l'antistalinisme le plus absolu et parfois aveugle, arrivant même à mettre en doute et parfois même en cause, comme s'il s'agissait d'une matrice idéale à lui, la pensée et l'ouvre de Lenin et le rôle historique du parti bolscevique et par consequence celui du parti de classe. Il était inévitable que chaque groupe se caracterisât, moulant se idées sur des expériences locaux, sans une vision d'ensemble, s'efforçant plutôt de penser et de faire tout au contraire de ce qu'on avait pensé et fait en Russie par le parti bolscevique par le milieu de la dictature à laquelle on imputait la responsabilité de la faillite de la révolution. Non plus de parti alors, non plus de dictature, parceque parti et dictature, cela veut dire inevitablemente autorité, hiérarchie, bureaucratie, qui son les pilastres sur lesquels on a bâti le capitalisme de l'Etat en Russie et partout où vient de se répeter la même expérience.
Parler à ces camarades de la nécessitè historique de la reconstruction du parti de Lenin, c'est a dire, pour eux, reconstruire un parti qu'en suite deviendra celui de Stalin et après de Kruscav et, de là de la controrévolution par une vie interne et une inevitable procédure osmique. C'est pour cela naturel pour les camarades que au lieu du parti viennent constitués "Les Conseils des ouvriers"; à la guide du parti soit placée l'autodètermination des organismes de masse; que la loi de la spontaneitè, la préeminence de la volonté humaine, soit preposée à la loi du procedè dialectique des dérivés humains et du prius de la detetermination que le marxisme assigne aux facteurs de l'economie.
Pour beaucoups, la révolution socialiste ne doit se comparer à la révolution d'octobre, mais trouve son modèle idèal dans celle des Conseils Hongrois du 1956.
De ce particulier coin visuel des problèmes de la révolution socialiste, le futur organisme international des ouvrièrs ne devrait repéter l'impostation theorique que lui donna Lenin et la forme unitaire et centralisée imprimée à son organisation; ne se devrait tendre à la construction du parti international, mais à la conféderation des experiences nationales discordantes entre eux dans la manière de concevoir la theorie et la tactique révolutionnaire.
C'est evident, dans tout ce-ci, l'incapacité de trouver dans le marxisme, aussi que dans la pénsée même de Lenin, l'instrument critique adéguat pour une définition exacte du stalinisme comme expression d'idéologies et d'intérets parmi un evident conflit de classe avec les idéologies et les intérets pour lequels le prolétariat russe s'était battu dans la révolution d'octobre.
C'est donc pour cette incapacitè qu'on réagi, et ce phénomène est recourant dans l'histoire du mouvement ouvrier, imaginant, empériquement des solutions tantôt syndacalistes, tantôt ouvrières, poussant sur la spontaneitè des luttes ouvrières, sur la puissance des organismes nés sur la place de travail auxquels on voudrait attribuer des vertus presque thaumaturgiques. On retournerait ainsi à courir de nouveau des faux chemins, pour lesquels s'égarerent tant le syndacalisme d'inspiration soreliana, que l'ordinovismo gramsciamo; le tribunisme hollandais de Gorter, jusqu'à Pannekoek, il fait une histoire tout a fait à lui, même il a eu, c'est vrai, une fonction de fermentation critique dans le milieu de la III Internationale, mais il ne se jamais levé à expression theorique d'une éxperiance politiquement "vecue" non internationalement, mais dans des limites, d'ailleurs, vraiment modestes, dans la même Hollande.
C'est en effet, pour cette incapacité, qu'on reagi au rôle du parti de classe hypothesant un parti, que pour cela il porterait dans sa nature même, inévitablement, le péché originel de l'opportunisme, du bureaucratisme qu'on dit connaturels à la dictature, quand en réalité opportunisme et bureaucratisme trouvent leur raison de vie non dans la manière de cette ou celle organisation, mais dans la deviation de la juste interpretation du marxisme vivant.
Errent donc ceux qui attribuent les déviations qui se sont produites dans l'expérience russe au marxisme que, quant à doctrine, il aurait été incapable d'exprimer entièrement la realité capitaliste d'aujourd'hui et insuffisant à contenir dans les plans de son methode l'accroissement de la connaissance humaine, lorsque la venté est au contraire parceque on doit uniquement au marxisme la critique de l'economie capitalistique, la plus complète et organique, la valeur scientifique de la mise en évidence des lois qui sont à la base de ce système de production et la prevision de la inèvitable catastrophe révolutionnaire, comme limite des ses condictions internes. Jusqu'au moment où le capitalisme ne sera pas mort, le marxisme est la theorie de la débâcle du capitalisme comme de la naissance et de l'agrandissement des forces nouvelles, poussées à operer son superament révolutionnaire.
C'est toujours pour cette incapacité que un grande nombre de monde est porté à substituer l'octobre russe à l'octobre hongrois, surévaluant le rôle des "Conseils ouvrièrs" oui n'ont pas assez vécu pour se bureaucratiser, tandis qu'on accuse le parti bolscevique, d'avoir eu des sa naissance cet enorme buraucratisme et que aprés il est devenu malade. Toutefois on ne fait grand cas que en Hongrie, le mouvement des conseils ont été, en fait, des points de convergence des forces de la nation, les plus differentes autour aux noyaux ouvriers, connu le prevalent caractère "national" de révolution contre la domination de l'État russe et que la révolution même devrait trouver son ambient national dans l'usine, connue la materielle impossiblitè d'expulser les forces, d'elaborer des théories et des bases programmatiques sur le plan unificateur du parti de classe. Significative, à ce propos, a été la demande ponible et désespérée, adressée des ouvriers des conseils, aux intellectuels et aux artistes du club "Petöfi" pour savoir de ceux-ci qui ne s'étaient jamais intéressés de politique active, ce qu'on devrai faire; ils étaient enfin à la recherche, ces hommes qui avaient osé l'insurection, d'une guide, d'un objectif, qui contentât l'instinct de classe au-dessus de l'épisode de l'expulsion violente des forces russes d'occupation. Encore une fois la révolution avait trouvée dans la spontanéitè des organismes de masse, l'inepuisable reserve des forces et le potentiel humain le plus haut mais aussi son enfranchissable limite.
Ces sont les limites réelles que les forces de l'avant-garde révolutionnaire doient toujours avoir sous les yeux, pour recommencer à présent son oeuvre.
Était trés evident que sur le plan, le plus distinctement theorique-politique, la prémière rencontre des groupes d'avant-garde ne puisse résulter en tout possible; d'ailleurs chacun avait pleine conscience de ces limites. Pour tant nous avons retenu d'une fondamentale importance donner a ces groupes la possibilité de se connaître, d'initier un dialogue et de chercher dans le temps, ensemble, pour la même origine marxiste, les buts d'une même plate-forme; a été ce, le programme minime de cette notre reunion internationale. Et pour le maximum? Nous savons perfectement que seulement la réouverture d'un front révolutionnais, donnera le commencement complet à la phase historique de la nouvelle internationale des ouvriers et aura ce pôle d'attraction révolutionnaire qui portera à maturation le développement en formation des groupes, auxquels concernera la tâche de rompre definitivement et d'eliminer l'incrustation controrévolutionnaire du stalinisme qu'enveloppe encore le proletariat et aura empechè jusqu'à ce moment avec la réserve presque inépuisable de moyens à sa disposition, la formation d'un front autentique des groupes internationaux de la gauche et le necessaire déplacement des masses encore fascinées du mythe de la force invincible de l'État russe.
Maintenant c'est trés clair que, plus que vers un plan programmatique, soit aussi modeste, mais qu'aurait en quelque manière imposé identité de projets theoriques et politiques à la Conference il y a été une convergence vers des solutions pratiques que consentent des liens permanents de connaissance et de comparaison d'idées et d'esperience.
Il faut travailler dans le vif de l'ésperience proletaire pour trouver en elle la confirmation constante du marxisme révolutionnaire contre chaque penchant au revisionisme. Ceci c'est la chose la plus importante pour le moment; le restant ne pourra manquer aussi et surtout sous le profil de l'unité ideologique de l'avant-garde révolutionnaire internationale.
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